Trad. Ilsa Mancini
“Tempêtes solaires” est une radiographie impitoyable d’un désastre familial. Une famille en fait désintégrée, où les parents sont divorcés depuis plusieurs ans et les rapports avec leur fils se sont désormais détériorés. Les enfants aussi vivent une situation de suspense; en fait leurs vies sont marquées par l’échec: un mariage terminé pour la fille, et une enracinée incapacité de construire un rapport amoureux durable et mûr pour le fils. La maladie et l’imminent mort du père, mène la famille à se réunir dans l’hôpital, même si partiellement ( la mère et la fille ne se rencontrerons jamais, et même pas le fils et le père ne se rencontrerons ). Ce sont deux personnages encore qui achèvent le cadre: le mari de la fille, un reporter de guerre à succès mais de conscience coupable, et une jeune fille à la recherche d’un emploi et d’une identité, amante du fils. Le texte poursuit de scènes à deux où, étape par étape, on comprend les rapports qui lient les personnages et on voit les dynamiques qui explosent entre eux. Le thème commun, qui lie les protagonistes, est l’incapacité de construire liens solides et réels, la désespérée recherche de quelque chose qui nourrisse leurs âmes et leurs existences, la colère qui couve à leurs intérieur, la responsabilité jetée sur les autre pour motiver le dérapage de leurs vies et quasiment obstinément ils ne regardent jamais à leurs intérieur qu’au moment où tout semble perdu. Donc les personnages, mis en situations extrêmes, s’interrogent sur leur passé, sur les choix prises, sur ce qui a contribué à faire dérailler leurs vies et sur ce dont il ont vraiment besoin pour survivre. Cela leur mènera, peut-être, à trouver la solution pour comprendre leur destin et pour continuer à vivre. Sur leurs histoires faites de drames, de violence, d’ironie et de déception, il menace, comme un vrombissement sourd et lointain, la menace propagée par les médias d’une tempête magnétique qui vient du soleil: c’est la métaphore d’une vie en équilibre instable, constamment suspendue entre le désespoir pour la fin et l’espoir d’un nouveau. À partir de mardi 13 octobre jusqu’au dimanche 1 novembre 2015. Horaires: Madrid, jeudi, vendredi: 20.00 Samedi: 16.00; 20.00 Mercredi et dimanche: 16.00